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...[Tannière d'un folle]...

23 août 2007

Premier meurtre; une facilté

Music: When you're gone - Avril Lavigne

Pix: Deviant Art

Environ deux semaines c’étaient déroulées depuis la mort de la fillette, laissant place à Maggie. Appelez ça comme vous voulez, pour certains, il était clair que c'était une sorte de résurrection intérieure. Mais qu'importe le nom, l'important était bien les faits, et cette nouvelle personne, au physique enfantin et à l'esprit calculateur était bien présente. On peux penser que c'est une servante de Satan, mais au final, elle reste bien l'aide qu'une fillette à demandé pour se défendre. Et Maggie, comptait bien honorer cette demande. "Désormais, je m'occupe de tout." L'âme mauvaise, cette futur tueuse honorait pourtant bien ce que les taoïstes avaient appelé le "Yin et Yang". En effet, parmis le noir qui habitait son corps, on pouvait y distinguer une petite tache blanche, comme une goutte de lait dans laquelle on aurait voulu se noyer pour fuir l'obscurité. Celle ci, représentait l'intérêt et l'amitié qu'elle portait à la fillette à qui elle avait volé la place. Elle était ici pour la venger, et pour s'occuper de ceux qui s'en seraient pris à elle. Au fond, elle était plutôt maternelle envers elle, une elle qui n'existait pourtant plus. 

Ce jour là, Maggie était sortit pour s'acheter, dans un petit magasin de Paris 17, environ cinq différents couteaux qu'elle avait décidé toujours dissimuler sur elle. On n’est jamais prudent, à ce qu'on dit... Elle était vêtue d'un jean, d'un t-shirt blanc et d'une veste en cuir noir qui le cachait. Ses cheveux blonds volant dans le vent aujourd'hui très fort, elle avançait, revenant du métro. Ravie, d'ailleurs. Elle avait trouvé exactement ce qu'elle cherchait et c'était empressé de les mettre sur elle. Ravie, et armée, donc. Les flingues ne se vendaient malheureusement pas légalement en France, c'est pourquoi, elle décida d'y réfléchir pour passer sous la barre; après tout, le taux de fraude était énorme, elle trouverait bien. Au pire, ça sera aller retour vers les Etats Unis. 

N'étant pas peureuse comme sa prédécesseur(se?), elle utilisait les chemins que celle ci avait banni de ses habitudes, étant trop dangereux. Mais franchement, qu'est ce que Maggie risquait? Marchant ainsi, tête haute, devant un lycée mal fréquenté, elle n'hésita pas à passer à travers une bande de jeune Zebullons, les bousculant. Ceux ci ne dirent rien, mais un, sûrement le chef de la bande, la suivit. N'étant pas stupide, Maggie comprit rapidement et sourit à l'idée de sa première "exécution". Bien sûr, son rôle n'était pas de provoquer, mais en quoi passer à travers une bande de jeune l'était? C'était son chemin. Le garçon, l'appela. Elle continuait d'avancer, évidemment, il n'était pas assez énervé. "Hey! Sale pute!" Elle se retourna alors, face au jeune Zebullons, qui avait les cheveux teints en blond. Apparemment, c'était la mode chez eux, en ce moment. Il n'était pas très grand, mais un air plus que suffisant était encré dans son visage. Comme si lui, était le meilleur, et qu'a tout moment la jeune fille allait se mettre à ses pied, le suppliant de l'épargner. Il n'avait pourtant, même pas l'air costaud. Maggie, tout en le dévisageant d'un un regard mauvais, elle dit; 

-Il y a un problème? 

Inutile d'écrire la réponse. Son langage était tel qu'on avait du mal à le comprendre. en tout cas, le pauvre petit, il n'avait pas l'air content. Il lui parla, en gros, de lui et ses potes qui avait entendu parlé d'elle par un autre pote qui l'aurait mis sur le tableau "reward." D'après les "autorités Zebulliennes" (*jeux de mots pour Maggie, ça n'existe pas), elle était décrété comme une "salope supérieur". Maggie ayant évidemment tous les souvenirs de l'ancienne jeune fille, elle sut tout de suite que celle ci n'avait jamais rien fait à ces personnes, à part, oh bien sûr, aller dans un établissement privée. Ce qui lui donnait, des chances beaucoup plus large de réussir sa vie. Ce qui animait donc tous ces cons était...la jalousie?

Maggie répondit alors qu'ils n'avaient qu'a s'y faire, et surtout qu'ils arrêtent de l'emmerder sinon ils passeraient sur le billard. Le Zebullons, ne comprit pas tout non plus de ce que dit la jeune fille, mais un air mauvais et plutôt sauvage apparu sur son visage. Maggie, d'un coup, se rapprocha de lui pour lui planter le couteau qui était dans sa poche droite. Comment mourir d'un coup si insignifiant? Elle fit alors aller sa main droite vers la gauche, de sorte à l'ouvrir horizontalement, assez grand pour que ses entrailles puissent sortir (et cette pensée, lui apportait satisfaction.) Alors, elle lui chuchota à l'oreille "C'est tout ce que tu méritais." 

Bien sûr, qui, vraiment qui dans ce monde peut décider de la survit ou de la mort d'un homme? Ce n'était pas un choix à faire, évidemment. Mais Maggie était là pourtant pour cela, et n'allait pas refouler ses envies meurtrières parce que c'était mal. Elle allait, tous les tuer, tous, je veux dire, ceux qui en valaient la peine, tout comme l'autre (ce serait tout ce qu'il aurait comme nom dans l'esprit de la tueuse.) Ce connard aurait sûrement finit dealer, voir tueur, et, avant de mourir, aurait entraîné tous les honnêtes gens dans son puis. Ce n'était pas une bonne personne, et il était né pour mourir des mains de la blonde. Satisfaite, Maggie pu rentrer "chez elle"...Elle avait de plus gros poisson dont s'occuper et comptait bien s'y mettre.

[Prochaine écriture: 24/08/07. Titre: "Pour mon frère"]

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22 août 2007

Une Petite Fille Décédée

Music : TheDo - My Shoulders

Pix : Deviant Art + Tâches de sang

A compter de la date du 29 mai 2007, une petite fille à été tué dans le seul et unique but de renaître pour accomplir une vengeance constante qui aura pour effet de changer sa vie et ses ambitions. Revenons sur ce fait qui à été quasi inconnu de toute la population.

Il était environ dix sept heures, quand la petite fille qui lisait tranquillement sur son lit, entendit le téléphone sonner. Elle décrocha, sa mère au bout du fil; celle-ci lui annonça qu'une heure environ plus tôt, son frère avait été agressé par des individus. Choquée, elle n'eut pourtant pas le temps de répondre, car son frère était de retour. Immédiatement, elle raccrocha pour aller le voir. Physiquement parlant, elle ne voyait rien, mais le jeune homme était choqué. Il lui raconta alors comment il avait été agressé par des Zebullons. Ils lui avaient sautés dessus par derrière, lui avaient arraché son portable des mains, lui donnant un coup au visage pour qu'il ne riposte pas. Furieux, il avait pourtant du partir en retraite, pour ne pas plus s'amocher.

La jeune fille n'en croyait pas ses oreilles, et surtout ses yeux. Son grand frère, aîné de quatre années, le gros dur de la famille pleurait devant elle. Mais elle n'était pas débile, il pleurait avant tout de rage, et sa certitude ne fut que renforcée et sellée quand il lui annonça qu'il aurait voulu tous les tuer. Elle le serra dans ses bras, avant de se retirer dans sa chambre. A son tour, elle pleura. Pourquoi était il arrivé cela à son frère? Pourquoi pas à elle? Très fervente en son protecteur, elle avait sortit son médaillon de son t-shirt, pour dire: "St Christophe, pourquoi ne l'as tu pas protégé durant son voyage retour à la maison?" Effectivement, son frère en avait également un autour du cou, mais celui ci ne semblait pas s'être manifesté pendant la bagarre. Bouleversée, la jeune fille finit par s'endormir dans ses larmes à l'image de son frère si choqué. A peine quelque minute plus tard, à son réveille, ce n'était plus la même.

L'ancienne petite fille, si fragile et sensible, avait décédé durant ces quelques minutes de sommeil. Elle n'avait pas résisté à l'attaque de son frère, et face à un monde trop violent, avait décidé de s'envoler vers ailleurs. On peut ainsi se demander, qui était à la place de la petite fille, quand elle se leva. Disons, exactement la même physiquement, pour une guerrière, à la carapace impassible moralement. Un tel changement n'est pas évident, mais il guettait la défunte fillette depuis le berceau, aux diverses visions de violence. Elle n'était pas faite pour vivre dans ce monde, et désormais, celle qui se ferra appeler Maggie, nom doux au verso tranchant, avait prit sa place dans la misérable quête qui est d'alléger un peu ce monde trop plein de cons.

[Prochaine écriture => 23/08/07. / Titre: Premiers meurtre; le monstre surgit.]

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